La situation de la bronchiolite en France métropolitaine

La bronchiolite ne représente pas une menace en France métropolitaine, selon l’agence sanitaire qui indique qu’aucune région n’est en alerte. Cependant, la situation est différente en Guadeloupe et en Martinique où l’on observe une phase pré-épidémique.

Une augmentation de l’activité bronchiolite en France métropolitaine

En France métropolitaine, on constate une augmentation de l’activité liée à la bronchiolite. Les indicateurs de surveillance montrent des hausses comparables aux années précédentes à la même période. Cela traduit un démarrage précoce de l’activité bronchiolite. Durant la semaine du 18 au 24 septembre, 1 064 enfants de moins de 2 ans ont été vus aux urgences pour cette maladie. Parmi eux, 955 étaient âgés de moins d’un an et 356 ont dû être hospitalisés. Parmi les enfants hospitalisés, 331 étaient âgés de moins d’un an.

Les conséquences de l’épidémie de bronchiolite de la saison dernière

L’année précédente, l’épidémie de bronchiolite avait atteint une ampleur sans précédent depuis plus de dix ans. Des dizaines de milliers de bébés avaient été hospitalisés, mettant les hôpitaux déjà en crise avec le Covid-19 et la grippe.

Un espoir avec un traitement préventif

Une lueur d’espoir apparaît cette année avec la mise au point d’un traitement préventif anti-VRS par le groupe pharmaceutique français Sanofi. Ce traitement, appelé Beyfortus (nirvésimab), fonctionne grâce à l’injection directe d’un anticorps et non pas par le biais d’un vaccin. Le ministère de la Santé a annoncé que ce traitement serait réservé aux maternités pour les nourrissons les plus vulnérables, afin de répondre à la forte demande depuis le début de la campagne d’immunisation en septembre.

Source : RCI