Travaux de Vieux Chemin à Acajou au Lamentin
La résolution du problème des travaux de Vieux Chemin à Acajou au Lamentin prendra encore du temps, jusqu’au 9 février. Depuis quatre ans et demi, cet axe reliant le quartier Acajou à Mahault est effondré suite à la construction d’un hôtel en contrebas. Une déviation a été mise en place par le chemin Tamaya, mais cela entraîne des nuisances pour les riverains.
Responsabilités et financement des travaux
Un bras de fer est engagé pour déterminer les responsabilités précises des différents acteurs et ainsi pouvoir financer les travaux. La Cacem, en charge de la route, a tenté une conciliation à l’amiable sans succès. Elle a donc saisi le juge des référés pour faire valoir ses droits. Cependant, l’audience a été reportée car l’EPCI a décidé de réaliser elle-même les travaux afin de garantir la pérennité de l’ouvrage.
Position de la CACEM
Maître Sylvie Calixte, avocate de la CACEM, explique la position de la collectivité : selon elle, il n’a pas été possible de trouver un accord. C’est pourquoi ils ont saisi le juge des référés afin de contraindre Acajou Vallée à réaliser des études préalables et les travaux nécessaires. Cependant, après avoir examiné les documents communiqués, il est apparu que Acajou Vallée n’était pas en mesure de faire les travaux de manière suffisamment sécurisée pour reconstruire le mur et la route. C’est la raison pour laquelle la CACEM demande désormais au juge l’autorisation de réaliser elle-même les travaux, pour s’assurer qu’ils soient bien faits, pérennes et sécurisés. Cependant, cette intervention ne peut se faire sans l’autorisation du juge.
Insatisfaction du collectif Chemin Tamaya
Sylvie Le Noury Marcellin, présidente du collectif Chemin Tamaya, exprime son mécontentement face à ce report. Elle considère que le problème concerne tous les habitants de la Martinique et s’interroge sur le temps que cela prend. Les conséquences vont au-delà des dommages matériels, touchant à la fois la santé et l’environnement des milliers de riverains. Depuis le blocage du Vieux Chemin, le nombre de voitures empruntant le chemin Tamaya est passé de 500 par jour à plus de 15 000, notamment pendant les périodes de Noël. Pour le collectif, il est scandaleux que cette situation perdure, d’autant plus que les automobilistes sont contraints de passer par ce chemin. Ces problèmes font écho aux travaux actuels de la RN5, qui sont également redoutés par la population. La voie est réduite et les conséquences sont visibles. Pour le collectif Chemin Tamaya, il en va de même pour eux. Si la RN5 était bloquée pendant quatre ans et demi, la population serait également en colère.
Source : RCI