Décès de Victoire Jasmin
La nouvelle du décès de Victoire Jasmin a provoqué une onde de choc dans le monde politique guadeloupéen. Cette biochimiste de formation et cadre de santé au CHU de la Guadeloupe était une figure importante de la vie publique de l’île. Née le 23 décembre 1955 à Morne-à-l’eau, elle a consacré sa carrière à la science et à la santé.
En plus de son travail au CHU, Victoire Jasmin a également présidé l’Inter-laboratoire d’analyses médicales en Guadeloupe. Elle était reconnue pour son expertise et son engagement dans le domaine de la santé. De plus, elle a joué un rôle clé en tant que présidente de la FAPEG (Fédération des associations de parents d’élèves de Guadeloupe), où elle a travaillé pour améliorer les conditions d’éducation des enfants de l’île.
Engagée dans la promotion des femmes, Victoire Jasmin était toujours une membre active de la Fédération Féminine « Force ». Elle a œuvré pour l’autonomisation des femmes guadeloupéennes et l’égalité des sexes.
Parcours politique
En 2002, Victoire Jasmin a fait ses premiers pas en politique en tant que suppléante du candidat écologiste Harry Durimel lors des élections législatives. Elle a ensuite occupé le poste de première adjointe au maire de Morne-à-l’eau de 2008 à 2014, démontrant ainsi son engagement pour sa commune.
En 2017, elle a été élue sénatrice sur la liste de Victorin Lurel. Cependant, lors des dernières élections sénatoriales en septembre 2023, elle s’est présentée en tant que candidate dissidente, se détachant ainsi de son parti, le Parti Socialiste. Malheureusement, malgré son parcours politique et son expérience, les grands électeurs ont préféré la liste de Dominique Théophile et de Victorin Lurel, lui accordant ainsi deux voix et le dernier des trois sièges à pourvoir.
La disparition de Victoire Jasmin laisse un grand vide dans le paysage politique guadeloupéen. Son engagement, son expertise et sa passion pour le bien-être de sa communauté resteront à jamais gravés dans les mémoires.
Source : RCI