Trafic de drogue : un colis intercepté par les douanes
En septembre 2022, les services douaniers interceptent un colis en provenance de Martinique, contenant 134,9 grammes de cocaïne dissimulés dans un gant de boxe et un sachet thermo-soudé. Le destinataire de ce colis est une femme de 28 ans vivant à Tullins, un village près de Grenoble dans l’Isère. L’affaire est confiée à la gendarmerie. Une enquête est ouverte afin de remonter jusqu’aux responsables du réseau de trafic de drogue.
Les têtes présumées du réseau sont identifiées
Les investigations menées par la gendarmerie permettent de révéler que les principales suspectes sont trois mères de famille âgées de 28, 32 et 33 ans, ainsi qu’un quatrième complice, petit-ami de la dernière, qui vient tout juste de sortir de prison. Cette configuration est qualifiée de « trois mères de famille et un cantonnier » par le procureur de la République lors de l’audience de comparution immédiate devant le tribunal de Grenoble.
Une opération de police judiciaire met fin au trafic
Une opération de police judiciaire menée par la gendarmerie le 31 juillet dernier permet l’interpellation des quatre personnes impliquées dans le trafic de drogue. Selon les enquêteurs, la femme de 28 ans, destinataire du colis initial et surnommée « la patronne » par les consommateurs, était à la tête de ce trafic, avec la complicité des trois autres individus.
Des saisies importantes et une quantité de drogue écoulée
Lors des perquisitions, les gendarmes ont découvert 115 grammes de cocaïne, 1300 cachets d’ecstasy, du matériel de conditionnement, plus de 20 000 euros en espèces et huit sacs à main de luxe. Les autorités judiciaires ont également saisi un véhicule utilisé pour les livraisons ainsi que 7400 euros sur les comptes bancaires des suspects. Selon l’enquête, les trafiquants présumés auraient écoulé 4,5 kilos de cocaïne au cours des 10 derniers mois, pour un montant total de ventes s’élevant à 278 094 euros.
Des peines prononcées lors de l’audience de comparution immédiate
Lors de l’audience de comparution immédiate, les juges ont condamné la principale mise en cause à une peine de 30 mois de prison, dont 18 mois avec sursis probatoire. Un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre. Les trois autres prévenus ont quant à eux écopé de peines allant de 12 à 15 mois de prison avec sursis pour les deux femmes, et d’un an avec surveillance électronique pour le jeune homme. Le parquet a fait appel de ces décisions.
Source : RCI