Les engagements de la Fédération Française de Football
Les engagements annoncés mi-octobre par la Fédération Française de Football sont déclinés depuis hier (lundi 20 octobre), auprès des délégués et correspondants régionaux.
Lors de ce séminaire sur la citoyenneté, les dirigeants de la FFF ont notamment présenté la plateforme d’alerte et de signalement. Cette interface est destinée à tous les publics du football, victimes ou témoins de faits graves et répréhensibles, notamment vis-à-vis de toutes formes de violences, sexistes ou sexuelle.
La plateforme jalerte.fff.fr, accessible via le site de la FFF.FR, permet de recueillir puis de traiter une alerte, de manière simple et rapide, sécurisée et confidentielle, au moyen d’un formulaire en ligne.
Lutter contre toutes formes de discrimination
Une commission d’engagement et un comité de suivi se chargeront du suivi des opérations et d’évaluer les différentes actions, comme l’explique Pierre Guibert, secrétaire général de la Ligue du football amateur, en charge des thématiques sur les actions sociales, la citoyenneté et le vivre-ensemble.
Philippe Diallo a lancé le 19 octobre un plan de l’engagement avec la création d’une direction de l’engagement et trois thématiques. La première, sur la protection des licenciés avec les violences sexuelles et sexistes, le racisme, l’homophobie, les violences en général. Deuxièmement sur l’inclusion et le vivre-ensemble et, troisièmement, sur la sobriété énergétique.
Dans le cadre de ce plan, la Fédération Française de Football investit 6 millions d’euros, en créant une direction de l’engagement avec le recrutement d’un directeur, une commission ad hoc, ainsi qu’un cabinet chargé de l’efficacité de ce projet.
Il était donc important de communiquer auprès des référents régionaux, de l’Hexagone ou de l’Outre-Mer afin de leur expliquer ce plan de l’engagement.
Libérer la parole, grâce au réseau associatif en Martinique
Il s’agit, notamment, à travers tout le territoire, de sensibiliser les licenciés pour libérer la parole.
En Martinique, le dispositif sera lancé en partenariat avec l’association ADAVIM France Victimes. Ruth Thaly-Contrôle, directrice de l’association, en précise les contours.
Cela peut se poursuivre de différentes façons. Pour l’instant, ce que nous envisageons, c’est un accueil privilégié dans les 72h pour les personnes victimes, qu’elles aient déposé plainte ou pas. Et sinon, il y aura également des actions concrètes sur le terrain, de prévention avec l’équipe en présentant notamment nos outils de travail, pour sauvegarder l’historique des faits et avoir, par la suite, des éléments pour déposer plainte.
Source : RCI