Déclaration choc du SNES-FSU : Macron suscite une vive polémique avec ses propositions pour l’éducation !

Le rejet du populisme par le SNES-FSU

Le SNES-FSU a vivement réagi aux annonces faites par le Président Macron. En effet, ce dernier a dévoilé plusieurs mesures concernant l’éducation, telles que la rentrée scolaire anticipée pour les élèves en difficulté, la refonte des programmes d’histoire et la modification du calendrier du bac. Face à ces propositions, le syndicat d’enseignants a clairement exprimé son opposition.

Des mesures contestées

Le Chef de l’État a souhaité donner le cap avant la rentrée scolaire, mais il s’est rapidement heurté aux déclarations indignées des syndicats d’enseignants. Parmi les mesures les plus contestées, on retrouve celle visant à raccourcir les grandes vacances et à avancer la date de rentrée des élèves en difficulté au 20 août, afin de leur permettre de rattraper leur retard. Pour le SNES-FSU Martinique, il s’agit d’une « esbroufe » et d’une « stigmatisation délétère ».

Les interrogations et les inquiétudes du SNES-FSU

Valérie Vertale-Loriot, co-secrétaire académique du SNES-FSU, a réagi avec fermeté aux annonces du Président Macron. Elle soulève notamment des interrogations quant aux modalités de mise en œuvre de cette réforme. Selon elle, il est légitime de se demander qui sera en charge de gérer les difficultés des élèves et comment celles-ci seront évaluées. Elle estime également que cette mesure peut être stigmatisante pour les élèves concernés, tout en soulignant l’importance d’apprendre aux élèves à accepter leurs difficultés.

Le problème des réductions de postes

Outre ces interrogations, Valérie Vertale-Loriot met en avant les réductions de postes qui préoccupent les enseignants. Elle rappelle que, ces dernières années, le nombre de postes a considérablement diminué. Au niveau national, 7 000 postes ont été perdus, tandis qu’au niveau local, ce chiffre s’élève à plus de 1 300. Face à une telle situation, le syndicat d’enseignants estime que régler les inégalités que l’on observe quotidiennement dans les établissements scolaires en seulement dix jours semble insuffisant.

Source : RCI