Un espoir face à l’épidémie de bronchiolite

Après une année 2022 marquée par une épidémie de bronchiolite très virulente en France et à l’approche de la fin de l’année, période qui voit généralement le pic de la maladie, l’arrivée de ce traitement est synonyme d’espoir chez les pédiatres et les jeunes parents.

En effet, ce traitement permet de réduire l’impact de cette infection très contagieuse et potentiellement grave pour les jeunes enfants. Il suscite également l’espoir de voir baisser la tension dans les hôpitaux, qui ont été fortement sollicités l’année dernière.

Une épidémie préoccupante en Guadeloupe

L’année dernière, en novembre, plus de 26 000 enfants souffrant de bronchiolite ont été pris en charge à l’hôpital en Guadeloupe. Cette maladie représentait même 67% des hospitalisations des enfants de moins de 2 ans. Ces chiffres témoignent de l’ampleur de l’épidémie sur l’île et de la nécessité de trouver des solutions efficaces.

Un traitement par injection

Beyfortus est un anticorps monoclonal administré par injection dans la cuisse du bébé. Contrairement à d’autres traitements, il ne provoque pas de réaction immunitaire chez l’enfant, mais fournit à l’organisme les anticorps nécessaires pour lutter contre l’infection.

Disponible en France, mais pas encore aux Antilles

A partir de ce vendredi, les nouveaux-nés en France pourront recevoir une injection de Beyfortus à la maternité. Les enfants nés à partir du 6 février 2023 pourront également bénéficier de ce traitement sur prescription médicale.

Cependant, aux Antilles, il faudra encore patienter. Des recommandations spécifiques sont en cours d’élaboration pour les territoires ultramarins, et les dates de campagnes seront indiquées ultérieurement par le ministère de la Santé. Il est important de souligner que les patients ne seront pas facturés pour ce traitement.

Source : RCI