Deux courts-métrages martiniquais diffusés à Tropiques Atrium
Aujourd’hui, deux courts-métrages réalisés en Martinique et abordant des thématiques martiniquaises sont projetés à Tropiques Atrium. L’un d’entre eux, intitulé « Lilet Serkey », est en compétition, tandis que l’autre est diffusé en avant-première d’un film en compétition.
« Île Dancing for nature » : quand l’art sensibilise à la conservation du littoral
« Île Dancing for nature » est un court-métrage qui mêle danse, musique et slam pour aborder la situation et la conservation du littoral en Martinique. Les réalisateurs Lucas Pelus, Anissa Zapata et Lola cherchent à sensibiliser le public en utilisant l’art comme forme d’expression, évitant ainsi toute moralisation.
Le film est projeté à Tropiques Atrium à 18h15 ce samedi 14 octobre, en avant-première d’un autre court-métrage en compétition.
Pour la slameuse Lola, l’art est un moyen d’immerger les spectateurs dans l’univers et la problématique du film. Avec les vues vidéographiques de Lucas, qui utilise également un drone, ainsi que les mouvements d’Anissa et les paroles du slam, le court-métrage offre une vision globale de la Martinique, de ce qu’elle représente et de ce qu’on aime en elle.
Le réalisateur a souhaité aborder la sauvegarde des fonds marins et du littoral, tant en Martinique que dans le monde entier, pour sensibiliser à la pollution et à l’érosion qui les menacent. Il espère ainsi attirer l’attention des décideurs sur cette problématique.
« Lilet Serkey » : un court-métrage martiniquais engagé
« Lilet Serkey », également projeté à Tropiques Atrium, est le premier lauréat de la bourse d’aide à la production de court-métrage créée il y a 5 ans dans le cadre du festival CinéMartinique Festival. Ce film, réalisé par Mark Sylver alias Junsunn Lo, a été tourné en Martinique avec des techniciens et des comédiens martiniquais.
Steve Zébina, responsable cinéma de Tropiques Atrium, revient sur la genèse de ce projet. Il explique que le scénario, proposé par Alfred Alexandre il y a 5 ans, a séduit à l’unanimité le comité de sélection et le jury de la bourse. Le film, qui s’appelle désormais « Lilet Serkey », est une œuvre esthétique et politique, et fait également partie de la compétition.
Source : RCI