Les élections sénatoriales auront lieu le 24 septembre prochain et la période pour déposer les candidatures s’étend du lundi au vendredi 8 septembre à 18 heures. L’objectif de cette élection est de choisir la moitié des membres de la haute chambre. Jusqu’à présent, neuf personnes ont annoncé leur candidature en Martinique.

Neuf candidats se sont manifestés

Parmi les candidats connus figurent Catherine Conconne de La Martinique ensemble, qui brigue un deuxième mandat. Raphaël Seminor a été désigné par le PPM (parti progressiste martiniquais), Frédéric Buval est soutenu par Alians Matinik le MIP. Richard Barthelery a été choisi par PEYI-A, tandis que Jean Lanoix, le suppléant de Giovanni William, est investi par Ensemble Pou Péyi Nou. Belfort Birota revendique le soutien du RDM (rassemblement démocratique de Martinique).

Ce scrutin a également entraîné des divisions au sein des groupes politiques locaux, car des candidats qui n’ont pas été investis ont tout de même choisi de participer à la bataille électorale. C’est le cas de Louise Tell, fidèle de PEYI-A depuis le début, et de Frantz Thodiard, qui a été battu de justesse lors des primaires du PPM. Yvan Paquit, quant à lui, s’est éloigné du parti du balisier depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Nous verrons si tous ces candidats seront présents lors des élections du 24 septembre ou si d’autres noms s’ajouteront d’ici là.

La période de réserve commence

Jusqu’à présent, tous les candidats ont parcouru les conseils municipaux et autres collectivités pour essayer de convaincre les 809 grands électeurs qui composent le collège électoral de cette élection. Ce sont ces électeurs qui choisiront deux noms parmi la liste des candidats. Contrairement à d’autres scrutins, le vote aux élections sénatoriales est obligatoire. Enfin, à partir d’aujourd’hui, les services de l’État entrent en période de réserve électorale. Jusqu’au jour du scrutin, les membres du corps préfectoral, les chefs de service de l’État et les agents placés sous leur autorité ne communiqueront plus, sauf en cas de crise. Cette pratique repose sur une tradition républicaine et n’est pas fondée sur un texte de loi spécifique.

Source : RCI