La société Lakouditigal doit au Grand Port maritime une somme considérable de 300 000 euros de loyers impayés, correspondant à la totalité des règlements depuis fin 2022. Bien que cette dette ne soit pas nouvelle, aucune expulsion n’a encore été mise en place. Au contraire, des échanges et des négociations sont en cours afin de résoudre cette situation et de mettre fin au partenariat entre les deux entités.
Une dette importante
Le partenariat entre Lakouditigal et le Grand Port maritime avait pourtant bien commencé en 2018-2019. Suite à un appel à manifestation d’intérêt général, deux dossiers s’étaient démarqués : celui de la Chambre de commerce et celui de Lakouditigal. Le projet de Lakouditigal, plus ambitieux et novateur, avait séduit la direction du Grand Port, qui avait alors accordé des autorisations d’occupation temporaire et des conventions d’occupation temporaire en 2021. Malheureusement, dès l’année suivante, en partie à cause de la crise liée au Covid, des difficultés financières étaient apparues, entraînant une dette de loyer impayée d’environ 200 000 euros. Une médiation avait permis de trouver des solutions à l’époque et les sommes avaient été réglées. Cependant, à la fin de l’année 2022, de nouveaux impayés de loyers sont survenus.
Les entreprises louant des espaces publics représentent un budget d’environ 5 millions d’euros pour le Grand Port maritime. Sur cette somme, environ 10% ne sont pas perçus, soit 500 000 euros. Il est donc compréhensible que la dette de Lakouditigal, s’élevant à près de 300 000 euros, représente près de 60% des impayés, tandis que les 40% restants sont répartis entre une vingtaine de structures pour des sommes beaucoup moins importantes.
Non-respect du cahier des charges
En plus de cette dette, il y a également le non-respect des engagements pris lors de la signature des autorisations d’occupation temporaires. En d’autres termes, Lakouditigal ne respecte pas les conditions du cahier des charges concernant les activités organisées au sein de la start-up, qui organise des événements privés. Ces manquements sérieux ont conduit la direction à résilier le bail accordé à l’entreprise en septembre dernier. Un recours a été introduit auprès du tribunal administratif, mais sans succès. À présent, des discussions sont en cours pour trouver une solution à cette relation professionnelle.
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