La tragédie de la Montagne Pelée

Le 30 août 1902, aux alentours de 21 heures, une nuée ardente s’est abattue sur les villes situées aux abords de la Montagne Pelée, notamment sur le Morne Rouge. Cette catastrophe a malheureusement fait 2000 victimes, parmi lesquelles les cinq gendarmes présents sur place.

Un hommage aux gendarmes décédés

En mémoire de ces militaires disparus, la caserne a été renommée « Caserne Brigadier Merlot », en hommage au chef de poste de la gendarmerie du Morne Rouge à cette époque. Cette dénomination s’inscrit dans le cadre d’un processus commémoratif plus vaste intitulé « Mémoires incandescentes de la gendarmerie ».

Le général William Vaquette, commandant de la gendarmerie en Martinique, a expliqué la démarche derrière cette initiative. Il souligne que, à l’époque, les phénomènes de nuées ardentes étaient encore méconnus. Les gendarmes, tout comme la population, n’avaient pas réellement conscience de ce qui se passait. Cependant, pendant quatre mois, les gendarmes de Morne Rouge ont porté secours à la population de Saint-Pierre et ont pu observer les effets dévastateurs d’une nuée ardente. Malheureusement, le 30 août 1902 à 21 heures, ces militaires ont été emportés par cette éruption meurtrière, parmi les 2000 victimes de la catastrophe. Ils reposent d’ailleurs dans le cimetière de Morne Rouge.

Un hommage solennel

Outre le dévoilement d’une plaque et d’un panneau commémoratif devant la caserne, le chef de la gendarmerie et les élus présents ont participé à une cérémonie d’hommage à l’église Notre-Dame de la Délivrande du Morne Rouge, suivie d’un dépôt de gerbe au cimetière de la commune.

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Source : RCI