La Groseille Peyi au marché de Fort-de-France

En cette période de fêtes de fin d’année, la récolte de la fleur de groseille bat son plein sur l’île de Martinique. Bien que certains secteurs aient été touchés par des champignons, la production est plutôt satisfaisante cette année. Sur les étals du marché de Fort-de-France ce vendredi, les fleurs colorées et bien formées étaient au rendez-vous. Durant tout le mois de janvier, le grand marché couvert est le centre d’une opération de promotion de la groseille.

Une longue tradition de promotion de la groseille

Thierry Coler, responsable des services animations économiques de la ville de Fort-de-France, nous explique les origines de cette grande fête de la groseille. L’opération existe depuis 17 ans et a été lancée pour valoriser certaines productions locales, en commençant par la groseille péyi. Depuis le mois d’octobre, des choix sont faits et des produits dérivés à base de groseille sont proposés, assurant ainsi la pérennité de l’opération. Cette année, la récolte a démarré un peu tardivement, mais il reste encore de la groseille à vendre. En décembre, la vente atteignait environ 300 à 400 kilos de groseilles par jour.

La groseille Peyi après les fêtes de fin d’année

Malgré la fin des fêtes de fin d’année, la groseille Peyi est toujours présente sur les étals. Malgré quelques problèmes de champignons dans certains secteurs, la production semble se dérouler sans encombre. Evelyne, une cultivatrice de groseille Peyi au Carbet, fait part des nombreuses utilisations possibles de cette fleur. En plus d’être anticoagulant, antiseptique, antioxydant et anti-inflammatoire, la groseille est bénéfique pour le sang et peut être transformée en sirop, en glace, en jus, en thé ou en punch. Certains la déshydratent ou en font du café pour faciliter son transport, car elle ne se conserve pas naturellement et ne peut pas être placée au réfrigérateur.

Source : RCI