Grève à l’hôpital Louis Domergue de Trinité
Depuis lundi 27 novembre, le personnel des urgences de l’hôpital Louis Domergue de Trinité est en grève. Cette mobilisation est soutenue par le syndicat FO et vise à dénoncer le manque de matériel pour la prise en charge des patients, dans un service déjà en flux tendu. Les revendications portent principalement sur l’absence d’un nombre suffisant de brancards et la pénurie d’ambulances pour le transport des patients après les soins. La direction a récemment attribué 5 nouveaux brancards au service et a commandé deux nouveaux véhicules qui seront livrés au premier semestre 2024.
Les transporteurs sanitaires privés
Outre les problèmes de matériel, la direction de l’hôpital Louis Domergue de Trinité s’engage également à régler les factures des transporteurs sanitaires privés qui collaborent avec l’établissement. Des démarches ont été entreprises pour inciter les ambulanciers privés à régulariser leur situation et permettre le paiement des factures en attente. Touali Cilla, directeur délégué du site hospitalier de Trinité, explique que des transporteurs du secteur Nord-Atlantique ont cessé de travailler sans en informer les services compétents, invoquant des problèmes de règlement de factures. La direction s’est donc rapprochée de ces transporteurs pour leur demander de communiquer leurs factures de manière dématérialisée.
Une réunion de négociation qui tourne court
Le directeur délégué de l’hôpital de Trinité est revenu sur la réunion de négociation qui a eu lieu hier matin et qui n’a pas abouti. Certains membres du personnel ont déclaré avoir été victimes d’intimidation de la part des ressources humaines. Cependant, Touali Cilla affirme qu’il s’agit d’une mauvaise interprétation. Selon lui, après avoir évoqué les revendications du syndicat FO et des agents du service, le directeur des ressources humaines a simplement rappelé que la grève devait respecter un cadre légal et qu’un service minimum devait être établi avec des assignations des agents. Cette mise au point a été mal interprétée par certains agents comme une intimidation, alors que ce n’était pas le but recherché.
Un protocole d’accord devrait être établi dans l’après-midi pour tenter de mettre fin au conflit, mais pour l’instant, aucune nouvelle proposition n’a été communiquée.
Source : RCI