L’athlète guadeloupéen prépare les Jeux Olympiques de 2024 à Paris

Le célèbre athlète guadeloupéen, Teddy Riner, s’apprête à participer pour la sixième fois aux Jeux Olympiques qui se dérouleront à Paris en 2024. Depuis lundi, il s’entraîne aux Abymes, au Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportives (CREPS).

Une préparation intensive pour le champion de judo

Teddy Riner rentrera ce week-end en France métropolitaine où il poursuivra sa préparation en participant à des tournois. Son objectif est de ramener une nouvelle couronne à la Guadeloupe et au judo français.

Le choix du CREPS pour la préparation d’avant JO

Teddy Riner explique les raisons qui l’ont poussé à choisir les infrastructures du CREPS pour débuter sa préparation avant les Jeux Olympiques.

Il nous fallait un endroit pour pouvoir nous préparer tranquillement, à l’abri un peu de cette pandémie. Pendant quasiment toute ma carrière, on m’incitait à aller dans des endroits difficiles pour faire ma préparation physique. L’entraînement, pour certaines personnes, c’est être dans un endroit désagréable, endurer et souffrir. Déjà que l’entraînement est dur, si on ne peut pas aller dans des destinations comme la Guadeloupe où on a des attaches pour s’entraîner et performer, où irons-nous ?

Le choix de la Guadeloupe et du CREPS

Pour Teddy Riner, la Guadeloupe et les infrastructures du CREPS offrent tout ce dont un sportif de haut niveau a besoin.

Quand j’ai découvert le CREPS, avec le cadre de vie qui en découle et le fait de pouvoir retrouver ma famille une fois l’entraînement terminé, j’ai trouvé ça plutôt génial. Si on regarde les données enregistrées lors des entraînements, je préfère faire ma préparation physique ici et profiter de ma famille plutôt que d’aller dans des pays de l’Est pour endurer le paysage et l’environnement. Pour moi, c’est aussi une façon de montrer que je commence ma préparation ici avant de partir continuer et aller chercher le Graal. Si un autre sportif de haut niveau vient ici et me dit qu’il manque des choses, c’est faux.

Source : RCI