Pour une édition variée et engagée

Le Mois Kréyol est de retour avec une programmation éclectique jusqu’au 25 novembre. Concerts, spectacles de danse, théâtres, ateliers d’écriture, de cuisine, conférences, tables rondes… tout est prévu pour célébrer la créolité. Selon la directrice du festival et chorégraphe Chantal Loïal, il est essentiel d’élargir cette créolité dans tous les territoires, que ce soit en Hexagone ou en Outre-mer.

Une évolution culturelle chez les jeunes

Le travail du Mois Kréyol a réussi à faire bouger les lignes, en particulier chez les jeunes. Alors qu’ils étaient autrefois interdits de parler créole, les jeunes générations en sont désormais fières. Selon Chantal Loïal, ils continuent à parler créole et à conserver leur accent même lorsqu’ils s’expriment en français. Cependant, la chorégraphe espère que le festival restera pérenne après qu’elle aura passé le relais.

Un appel à la participation du public

Il est temps d’arrêter de se plaindre et de venir soutenir ! Les théâtres doivent être plus inclusifs, représentant toutes les têtes, tous les corps, tous les pigments de peau. Il faut cesser de dire constamment que nous sommes discriminés. Les gens doivent venir pour que les théâtres comprennent qu’ils doivent également changer leurs programmations et susciter l’intérêt de toute la population française. Les Outre-mer ont une riche histoire culturelle, identitaire et artistique. Mais si nous voulons atteindre de grands lieux, nos compatriotes doivent se déplacer !

Une extension du festival en Outre-mer

En dehors de l’Hexagone, le festival du Mois Kréyol débutera en janvier prochain en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane.

Source : RCI