La Martinique, une destination prisée pour passer l’hiver au chaud
En cette période de haute saison touristique, la Martinique continue d’attirer les vacanciers. Malgré le prix élevé des billets d’avion, les touristes ne renoncent pas à leurs vacances et viennent profiter du soleil de l’île. La fréquentation touristique reste donc stable par rapport à l’année dernière.
Les mois de janvier, février et mars, les plus prisés
Janvier, février et mars sont les mois où les hôtels en Martinique affichent les taux de remplissage les plus élevés, représentant 80 % de leur capacité. Plusieurs raisons expliquent cette popularité, comme en témoignent les touristes interrogés.
Pour nous, qui venons d’un pays froid, nous avions envie de soleil. Cela faisait plus d’un an que j’en rêvais, passer Noël en short et au soleil. Et c’est ce que nous avons fait, c’était fabuleux !
Nous reviendrons à une autre période. Cette fois-ci, nous sommes restés trois semaines et nous avons constaté qu’il y avait énormément de monde pour Noël.
Nous avons choisi la Martinique car nous y étions déjà venus et nous voulions faire découvrir cette île à nos enfants et petits-enfants. C’était le cadeau de Noël de tout le monde. Nous voulions les initier à la natation et aux joies de la mer.
Cependant, le prix des billets d’avion a impacté les réservations et certaines habitudes ont été bouleversées cette année.
Des activités mises de côté
Philippe Lecuyer, président du cluster de tourisme Zilea, explique que le prix élevé des billets d’avion risque d’entraîner des annulations ou des non-confirmations de réservations.
En règle générale, 30 % de nos visiteurs réservent leurs vacances à la dernière minute ou prennent l’avion à la dernière minute. Avec la problématique de la cherté des tarifs aériens, nous risquons d’avoir quelques annulations ou non-confirmations de réservation.
Le coût élevé des billets d’avion a également un impact sur la consommation sur place, comme l’explique Stéphane Korownikoff, directeur d’exploitation de l’hôtel La Pagerie.
Nous sommes tributaires de cela, mais étant donné que j’étais à La Réunion, je sais que même avec des billets à 1 500 €, 1 600 €, les clients se déplacent quand même. Ils ont aussi besoin de se faire plaisir. Je pense que ce qui va être impacté lorsqu’ils arrivent sur l’île, ce sont les dépenses externes. Ils iront moins au restaurant, feront peut-être moins d’activités, mais le budget principal restera consacré au billet d’avion et à l’hébergement.
Ainsi, malgré quelques sacrifices, les clients continuent de fréquenter les hôtels. Pour l’établissement La Pagerie, le taux d’occupation devrait dépasser les 90 % en décembre et janvier.
Source : RCI