Les élus de Martinique invités à une nouvelle phase du congrès

Le 28 juillet prochain, les élus de Martinique sont conviés à participer à la nouvelle phase du congrès. Cette séance aura pour objectif d’examiner les propositions concernant l’évolution institutionnelle.

Clarification des positions par les élus du Gran Sanblé Pou Matinik

Avant même le début des débats et des discussions, les élus du Gran Sanblé Pou Matinik ont tenu à clarifier leurs positions. Lors d’une rencontre qui s’est tenue hier à la permanence du MIM au Lamentin, ils ont exprimé leur désaccord avec la manière dont le congrès est actuellement géré.

En effet, selon eux, le congrès a perdu de son influence et de son poids au profit d’autres instances telles que le CIOM, l’assemblée de Martinique et les démarches individuelles du président du conseil exécutif.

Le pouvoir du congrès mis de côté

Francis Carole, membre du Gran Sanblé, rappelle que le congrès est un espace où les élus prennent des décisions importantes. Cependant, il estime que le président du Conseil exécutif a délaissé le pouvoir du congrès pour négocier certaines choses au CIOM. Cette façon de faire affaiblit selon lui la capacité du congrès à débattre avec le gouvernement.

Daniel Marie-Sainte, également membre du Gran Sanblé, critique la méthode de la majorité en vue de la prochaine réunion du congrès. Il souligne le manque de préparation et de transparence de la part du président Saliber, qui a annoncé que la plénière se déroulerait sur un seul jour sans fournir les documents nécessaires. Les documents reçus par la suite ne provenaient pas des commissions, mais d’un cabinet juridique choisi uniquement par le PCE.

Pas de vote lors de cette présentation

Le chef de file du premier groupe d’opposition affirme que cette présentation ne fera pas l’objet d’un vote. Les élus prendront simplement connaissance des propositions préparées par le cabinet juridique. Il est d’ores et déjà annoncé qu’un véritable congrès aurait lieu à la rentrée en octobre, lors duquel des résolutions sur l’évolution des institutions martiniquaises seront soumises au vote.

Source : RCI