Le métier de chauffeur funéraire : entre physique et humanité

Le métier de chauffeur funéraire est à la fois physique et humain. En plus de conduire le véhicule spécialisé qui transporte le cercueil jusqu’au cimetière ou au crématorium, le chauffeur funéraire doit également s’occuper de l’entretien du véhicule. Ce métier nécessite donc de porter des charges lourdes, mais il implique également d’accompagner les familles endeuillées dans cette période difficile.

La passion pour le métier

Pour Jean-Emmanuel Meslien, âgé de seulement 28 ans, travailler en tant que chauffeur funéraire aux pompes funèbres Germain est une véritable passion. Il exerce ce métier depuis l’âge de 16 ans, après avoir été formé dans le nord de la Martinique. Son rôle consiste à accompagner les familles endeuillées, à remplir la fonction de chauffeur ou à préparer les mises en bière. Jean-Emmanuel Meslien aime tellement son métier qu’il n’hésite pas à apporter du réconfort aux familles en larmes.

Jonathan Magloire, quant à lui, est conseiller et chauffeur funéraire aux pompes funèbres Germain. À l’âge de 35 ans, il est tombé dans la marmite du métier dès son plus jeune âge, son père ayant lui-même exercé cette profession pendant 36 ans. Ce qui plaît le plus à Jonathan Magloire, c’est l’accompagnement des familles endeuillées et la mobilité que ce métier offre.

Un métier rentable

En plus du traditionnel corbillard de type limousine, les pompes funèbres Germain utilisent également des fourgons pour transporter les défunts. Ces fourgons, de type Mercedes classe V, permettent un transport de corps avant et après la mise en bière. Cela représente un investissement moindre, car ces véhicules coûtent entre 30 000 et 60 000 euros, tandis qu’une limousine reste beaucoup plus coûteuse.

Le métier de chauffeur funéraire est donc à la fois exigeant physiquement et humainement, mais il offre également des perspectives financières intéressantes pour les entreprises de pompes funèbres comme Germain.

Source : RCI