Satisfaction générale à l’issue de la rencontre entre les élus d’Outre-Mer et le Président de la République
Les élus d’Outre-Mer ont exprimé leur satisfaction à l’issue de leur rencontre avec le Président de la République, la Première ministre et les deux ministres en charge des Outre-mer au sein du gouvernement, qui a eu lieu ce vendredi.
Un calendrier sur l’évolution institutionnelle
L’Élysée a annoncé un calendrier sur l’évolution institutionnelle, qui semble repousser cette perspective au-delà de la réforme constitutionnelle envisagée pour la Nouvelle-Calédonie en 2024.
Réflexion par territoire et suivi réguliers
Les députés, sénateurs et présidents d’exécutifs présents ont salué la méthode proposée par l’Élysée. Il s’agit d’une réflexion par territoire qui sera menée par une mission d’expertise à partir du mois prochain, et en parallèle, des suivis réguliers seront mis en place pour faire avancer les dossiers urgents ainsi que les mesures du CIOM.
Opinions des élus d’Outre-Mer
Le député Guadeloupéen Élie Califer voit cette proposition comme un progrès. Il estime qu’il y a une écoute du ministre des Outre-mer et que les territoires doivent s’organiser et trouver une entente par territoire.
Le député martiniquais Jiovanny William estime qu’il n’y a pas d’urgence à engager l’évolution institutionnelle. Il attend que les bases du CIOM se concrétisent en politique publique et que la Martinique soit prête le jour venu.
Le Guadeloupéen Max Mathiasin se félicite de la concertation sur les dossiers économiques et institutionnels. Il précise que des travaux vont débuter dès le mois de novembre, avec une commission mise en place pour réfléchir par territoire.
La priorité : la vie chère et le pouvoir d’achat
La concertation se fait au niveau de chaque territoire afin de consulter les populations, car chaque territoire exprime une réalité différente. Le président souligne que toute évolution institutionnelle doit être liée à un projet de développement économique et social, selon Max Mathiasin.
Le député martiniquais Johnny Hajjar met en avant les problématiques de vie chère comme priorité. Il estime que l’évolution institutionnelle pourra se faire dans un second temps.
Le sénateur souligne également la nécessité pour les élus d’avoir plus de leviers pour mener à bien leur mission et mettre en œuvre des politiques publiques qui améliorent le niveau de vie des habitants des territoires d’outre-mer.
Source : RCI