Préoccupations concernant l’accès à l’eau potable de qualité
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels à l’ONU exprime sa préoccupation face au manque d’accès à l’eau potable de qualité dans certaines régions, en particulier dans les territoires d’outre-mer et plus particulièrement aux Antilles-Guyane. Dans son dernier rapport, il appelle l’État français à prendre six mesures d’urgence pour améliorer la situation.
Les mesures proposées par l’ONU
Les six mesures d’urgence recommandées par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels à l’ONU sont les suivantes :
- Garantir l’accès à l’eau potable de qualité à l’ensemble de la population, en particulier aux habitants des territoires d’outre-mer et des zones touchées par le manque d’eau.
- Protéger efficacement les ressources en eau, notamment contre les effets néfastes de la pollution causée par les activités économiques.
- Prévoir des sanctions et des pénalités pour les entreprises qui polluent les ressources en eau par leurs activités.
- Mettre en place un système de gestion et de traitement durable des eaux usées.
- Élargir les programmes de réparation pour les personnes touchées par la pollution des eaux, en particulier en Guyane, Guadeloupe et Martinique.
- Élaborer une stratégie à long terme pour garantir l’accès à l’eau et à des aliments non contaminés.
Un financement de l’État pour la Guadeloupe
Il est important de souligner que l’État français finance le plan pluriannuel d’investissement de l’eau en Guadeloupe pour la période 2024-2027, à hauteur de 80 millions d’euros.
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Source : RCI