La salle Aimé Césaire de 958 places du Tropiques Atrium était complètement pleine ce samedi soir pour la clôture du Martinique Jazz Festival. Cet événement, qui célèbre ses 40 ans cette année, a offert une soirée animée avec deux artistes de grande qualité.

La musique comme messagère

En première partie, la bassiste ivoirienne Manou Gallo a impressionné le public avec son mélange de musique afro groove et funk.

Ma passion pour la musique a commencé en écoutant des artistes d’ici, tels que Kassav et Edith Lefel. Pour moi, c’est un plaisir de partager l’amour de l’Afrique avec ses enfants qui sont de l’autre côté. Ma mère m’a toujours dit que la musique était un moyen de communiquer avec les Africains qui sont loin, c’est donc le message que je suis venu apporter ce soir. Je veux aussi représenter la femme africaine, souvent négligée, mais qui peut être à la fois musicienne, intellectuelle et une grande dame. Je souhaite incarner cette nouvelle génération.

Le chanteur et guitariste nigérian Keziah Jones a ensuite enflammé le public avec son style unique, le blufunk.

Je suis heureux que le concert se soit bien passé. Je suis ravi d’être revenu en Martinique et de voir le public se plonger dans la musique et danser. Je pense que c’était génial.

Cela faisait plus de 10 ans que Keziah Jones ne s’était pas produit en Martinique :

Nous avons passé un bon moment. Nous voulions revenir. Mon objectif principal lorsque je joue est de donner le meilleur de moi-même, car chaque concert est différent. Je joue mes chansons de manière différente à chaque fois, donc ça ne se ressemble jamais. Mais je m’assure toujours que c’est bon, car cela montre que la musique est une force puissante. Je pense que j’ai réussi à transmettre ce message ce soir, et je pense que les gens l’ont compris.

Il s’agissait du dernier concert du Martinique Jazz Festival, qui a débuté le 23 décembre dernier.

Réactions du public

Source : RCI