Le congrès du PPM : un tournant pour le parti de Trénelle

A partir de ce vendredi, le PPM organise son congrès. Si les derniers en date n’ont pas soulevé les foules, celui qui s’avance est particulièrement scruté. En effet, le parti de Trénelle renouvelle ses instances, à savoir le président et le secrétaire général. Serge Letchimy, actuel président, a décidé de ne pas se représenter, tout comme Johnny Hajjar, l’actuel secrétaire général.

Ce congrès se déroule dans un contexte de passage de flambeau. Mais il ne s’agit pas seulement d’une simple transition, c’est un véritable virage que le parti s’apprête à prendre. Les dernières élections sénatoriales ont laissé des traces et de l’incompréhension quant au leadership du parti au sein de l’alliance.

Cependant, ces tensions existent depuis bien avant les élections sénatoriales. Serge Letchimy a d’ailleurs demandé plus de soutien de la part de ses militants lors de ses prises de position, notamment sur les questions institutionnelles. Finalement, il a décidé de lâcher la barre, du moins officiellement.

La bataille pour la succession

Place maintenant à la succession. Deux listes vont s’affronter pour la constitution du nouveau bureau politique, dont le nouveau secrétaire général émergera. Les deux têtes de liste sont connues. D’un côté, Alain Alfred, avec Annie Chandey, Marthieu Cordémy, Charles Chammas, Valérie Vertale Loriot, Steeve Moreau et Thierry Coler. De l’autre côté, Gilles Cazenave, accompagné de Michelle Monrose, Nicolas Filin, Emma Lebeau, Aurélie Edmond et Elisabeth Landi.

Si certains affirment que cette campagne interne se déroule dans la sérénité et la camaraderie, d’autres nous ont confié que cette lutte de pouvoir pourrait s’apparenter à une guerre de tranchée.

Un congrès décisif

Le parti est aujourd’hui à un tournant. Ce congrès, qui débute ce soir, sera l’occasion de faire le point au sein du parti. Samedi et dimanche, tous les membres seront invités à réfléchir sur des sujets tels que la santé, l’éducation, le développement économique ou encore l’évolution institutionnelle.

Ensuite, il y aura l’élection du secrétaire général, puis celle du président. Sur ce point au moins, il semble y avoir consensus. Le nom de Didier Laguerre fait l’unanimité, du moins pour le moment.

Source : RCI