Rentrée étudiante au pôle de Martinique à l’Université des Antilles : découvrez les nouveaux arrivants !

Plus de mille étudiants ont été accueillis cette année à la Faculté des Lettres et sciences humaines, à l’UFR Santé, à la faculté de Droit et Économie, à la faculté des sciences technologiques et environnement et à l’Institut Universitaire de Technologie. Pour l’instant, seuls 3 330 étudiants sont officiellement inscrits, mais les inscriptions se poursuivent jusqu’au 30 septembre.

Aucune nouvelle filière

Cette année, l’université ne propose pas de nouvelles filières, mais elle met en avant son attractivité en offrant une diversité de formations. Laurent Manyri, vice-président du pôle universitaire de Martinique, défend cette vision.

Nous avons mis en place une offre de formation de 2022 à 2027. Nous proposons pratiquement tout ce que nous souhaitons faire, notamment des formations en alternance, qui sont très intéressantes. Nous avons également des études de médecine qui fonctionnent très bien. C’est là où nous avons le plus d’étudiants. Avec l’ouverture du deuxième cycle, les étudiants peuvent décider de rester à l’université pour suivre tout le cursus.

Un autre sujet sensible de cette rentrée concerne les frais d’inscription. Cependant, cette mesure n’affecte aucun étudiant national ou caribéen. Murielle Combet, directrice de la division scolarité à l’université des Antilles, fait le point :

Pour l’année universitaire 2023-2024, les frais d’inscription ont été gelés par le gouvernement. Les étudiants nationaux paient les mêmes frais d’inscription que les années précédentes, soit 170 € pour une licence et 243 € pour un master. De plus, le conseil d’administration a décidé d’une exonération partielle pour les étudiants originaires de la Caraïbe. Il s’agit d’une véritable politique d’intégration de notre université et de son attractivité pour les étudiants de notre région caribéenne, tout en poursuivant notre ouverture vers notre environnement proche.

Il s’agit donc d’un moyen de permettre aux étudiants de garantir leurs moyens financiers pour poursuivre leur parcours de formation, d’autant plus que la majorité des étudiants sont Antillo-Guyanais.