La rentrée politique de l’UDEM : rassembler pour élaborer
Philippe Petit, président de l’UDEM et de la fédération UDI Martinique, a marqué la rentrée politique de son parti ce samedi au Diamant. Après la pause estivale, il a réuni ses partisans du mouvement centriste afin d’aborder les grands enjeux liés au territoire martiniquais. Cette réunion a permis d’allier l’utile à l’agréable, en préparant l’avenir tout en profitant de l’occasion pour retrouver les membres du parti.
Des échanges autour des enjeux essentiels
Les discussions ont porté sur des points essentiels pour l’avenir de l’île. Philippe Petit a rappelé son positionnement politique en Martinique et a choisi des personnalités connues pour renforcer sa détermination, notamment Emmanuel De Reynal, Jean Yves Bonnaire et Bertrand François Lubin. Ces échanges ont permis de mettre en lumière les perspectives de développement et les problèmes auxquels le territoire martiniquais doit faire face.
Le fédéralisme, un choix affirmé
Philippe Petit a affirmé la position de l’UDEM en soulignant qu’ils ne sont ni indépendantistes, ni autonomistes, mais plutôt en faveur du fédéralisme. Le parti défend la liberté d’entreprise tout en ayant une sensibilité écologique. Selon lui, cette approche combinant liberté et écologie est ancrée dans l’ADN de l’UDEM.
Nous ne sommes pas indépendantistes, nous ne sommes pas autonomistes, nous sommes pour ce qu’on appelle le fédéralisme. Nous sommes un parti qui aime la liberté de l’entreprise. Mais l’écologie fait partie aussi de notre ADN.
Un engagement à long terme
Philippe Petit a également souligné l’importance pour tous de comprendre qu’il est là et qu’il ne renonce pas au combat politique. Le chef de file de l’UDEM garde en ligne de mire ses ambitions pour les élections présidentielles de 2027. Selon lui, il est essentiel de montrer que le mouvement martiniquais fait partie intégrante de la France, malgré les 7000 kilomètres qui les séparent. Cette démarche vise à démontrer l’appartenance de la Martinique à la République française et à valoriser le territoire.
Le sens est très fort. Il est de montrer qu’un mouvement martiniquais venu de 7000 km fait bien partie de la France. Cela a un sens de montrer que nous appartenons à la République française. Et puis la deuxième solution, c’est que cela permet de valoriser bien évidemment la Martinique.
Source : RCI