La révélation de l’auteur de la lettre anonyme

Après près de 40 ans de mystère, les parents de Grégory Villemin, Monique et Albert, ont enfin pu découvrir l’identité de l’auteur de la lettre anonyme qui leur avait été envoyée neuf mois après la mort de leur petit-fils. Cette lettre, reçue en juillet 1985, contenait des mots menaçants à l’encontre de la famille Villemin. Jusqu’à présent, le corbeau était resté inconnu.

La technique de l’ADN de parentèle

La détermination des parents de Grégory a finalement porté ses fruits. Ils ont demandé aux juges de nouvelles expertises, et c’est grâce à la technique de l’ADN de parentèle que l’auteur de la lettre a pu être identifié. Cette technique permet de relier des membres d’une même famille grâce à une empreinte génétique. Les enquêteurs ont ainsi réussi à faire correspondre cette empreinte avec un profil du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG). Ils ont découvert qu’il s’agissait d’une femme guadeloupéenne, condamnée pour escroquerie, qui vivait à Paris au moment de la mort de Grégory.

Les aveux de l’auteure de la lettre

La femme a été entendue par les enquêteurs et elle a reconnu être l’auteure de la lettre envoyée aux grands-parents Villemin. Elle a expliqué avoir été passionnée par cette affaire et s’être laissée emporter par ses émotions lorsqu’elle a rédigé le courrier. Toutefois, elle a affirmé ne pas être impliquée dans le dossier et ne risque donc aucune poursuite. Bien que l’identité du corbeau ait enfin été révélée pour un courrier datant de 1985, il est important de souligner qu’elle n’est pas considérée comme une suspecte dans l’affaire du meurtre de Grégory.

Source : RCI