Reprise des sépultures en terrain commun à Fort-de-France

Depuis le mois de juillet, la ville de Fort-de-France entreprend des opérations d’exhumation dans plusieurs de ses cimetières. En effet, la loi prévoit que 5 ans après l’inhumation, la mairie a la possibilité d’incinérer les corps inhumés en terrain commun pour libérer de la place.

Pourquoi un délai de rotation de 5 ans est-il nécessaire ?

La directrice de l’accueil et des services à la population, Bèrthe Vielet, explique que ces sépultures en terrain commun sont souvent destinées aux familles qui ne disposent pas de concession. Lorsqu’un proche décède, il est nécessaire de l’inhumer sur le lieu de résidence et la Ville est tenue de mettre à disposition un terrain pour ces familles. Malheureusement, les cimetières ne sont pas extensibles.

Ainsi, des opérations d’exhumation ont déjà eu lieu dans les cimetières de Balata, de Redoute et de Sainte-Thérèse.

Reportées à la deuxième semaine de novembre

Pour le cimetière de Trabaud, la reprise des sépultures en terrain commun, initialement prévue pour le 2 octobre, a été repoussée à la deuxième semaine de novembre afin de permettre aux familles de se recueillir pendant la Toussaint.

Les familles concernées devront prendre contact avec le service des affaires funéraires de la ville avant le début du mois de novembre. Faute de quoi, les restes des défunts seront soit déplacés à l’ossuaire, soit incinérés au crématorium de la Joyaux, comme l’explique Bèrthe Vielet.

Qu’advient-il des restes mortels exhumés ?

Lorsque les restes mortels sont exhumés, ils sont réunis dans un reliquat, qui est soit déposé à l’ossuaire (une concession perpétuelle), soit incinérés en l’absence d’opposition connue ou attestée du défunt.

Une communication autour des opérations d’exhumation

Les opérations d’exhumation font l’objet d’une communication particulière. Le maire prend un arrêté, fait passer un communiqué et envoie également un courrier aux familles, ce qui n’est pas exigé par la loi, afin de recueillir leurs volontés, comme l’explique Bèrthe Vielet.

Source : RCI