Des vidéos pédopornographiques découvertes lors d’une expertise technique
Une expertise technique réalisée sur la tablette, les clés USB et l’ordinateur de Frédéric Roselmac a révélé la présence de plusieurs vidéos, dont certaines étaient pédopornographiques. Ces vidéos ont été présentées devant la Cour, ce qui a choqué les parties civiles. Catherine Carderot, avocate d’une des parties civiles, souligne l’importance de ces découvertes, qui dévoilent la personnalité du professeur d’espagnol accusé de viol, d’agressions et de harcèlement sexuels.
Les preuves accablantes révélées par l’expert informatique
L’expert informatique a présenté avec précision les résultats de ses recherches. Il a énuméré les documents pédopornographiques téléchargés, consultés voire supprimés par Frédéric Roselmac. Ces recherches ont permis de déterminer le mode de téléchargement utilisé, ainsi que les mots clés de recherche, qui étaient sans équivoque liés à la pédopornographie.
D’autres utilisateurs des outils numériques saisis
Les avocats de la défense ont tenté de remettre en question le rapport de l’expert, en s’interrogeant sur l’identité exacte de l’utilisateur des outils numériques saisis. Ils ont souligné que l’ex-compagne de Frédéric Roselmac utilisait également l’ordinateur et la tablette, et qu’elle téléchargeait parfois des films. Cette dernière a précisé qu’il arrivait que certains fichiers aient un contenu trompeur, souvent pornographique, alors que l’intitulé était légitime.
Un moment extrêmement douloureux pour les parties civiles
À la fin de l’audition de l’expert, la Cour a décidé de visionner dans la salle d’audience quelques photos provenant de l’ordinateur de l’accusé. Ces photos montraient une fillette de type antillais, déshabillée et abusée sexuellement par un adulte. Ces images ont été très choquantes et difficiles à supporter pour les victimes présentes. L’une d’entre elles a craqué et a quitté le procès. Frédéric Roselmac, quant à lui, n’a pas assisté à la projection, gardant la tête baissée. Son avocat, Maître Georges-Emmanuel Germany, a confirmé la gravité de ces clichés et s’est réjoui qu’ils aient été supprimés par l’ex-compagne de l’accusé.
Source : RCI