Une intervention policière démesurée dénoncée par la LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a vivement critiqué l’intervention policière qui a entraîné la mort d’un homme de 30 ans à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Selon les premiers éléments de l’enquête, cet homme a reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation. La LDH demande un « encadrement strict » de l’utilisation de cette arme, jugeant son utilisation « massive et répétée » face à un individu seul et face à 18 fonctionnaires de police extrêmement inquiétante.
Une interpellation tragique
L’homme en question a été interpellé dans l’épicerie où il travaillait à Montfermeil. Malheureusement, il est décédé le lendemain après avoir subi deux arrêts cardio-respiratoires. Durant l’interpellation, 18 fonctionnaires de police sont intervenus à plusieurs reprises, six d’entre eux ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique. Cette intervention policière jugée démesurée par la LDH soulève des questions sur les méthodes d’intervention et l’utilisation disproportionnée des armes par certains policiers.
Une arme utilisée de manière inappropriée
La LDH estime que les pistolets à impulsion électrique sont trop facilement utilisés comme moyen de neutralisation sur des personnes ne présentant pas de danger immédiat. Ainsi, elle demande que cette arme ne soit pas systématiquement attribuée à tous les agents de police et qu’une réglementation stricte encadre son utilisation. Selon l’association, il est primordial que toute la lumière soit faite sur ce nouveau décès qui semble résulter de violences policières injustifiées.
Des témoins contestent la version policière
Le lendemain du décès, des témoins de la scène ont contredit la version policière. Ils affirment que l’épicier n’avait pas appelé les policiers ce soir-là et que la patrouille de la brigade anti-criminalité était intervenue d’initiative. Selon ces témoins, le jeune homme aurait été « tabassé ». Les amis de la victime soutiennent également qu’il n’avait pas de problème particulier avec les forces de l’ordre. Ils rencontraient souvent la police lors de leurs patrouilles.
En conclusion, cet événement tragique suscite de vives réactions de la part de la LDH qui dénonce une intervention policière démesurée. L’utilisation excessive et répétée du pistolet à impulsion électrique face à un individu seul face à 18 fonctionnaires de police pose question. La LDH demande donc un encadrement strict de l’utilisation de cette arme et que toute la lumière soit faite sur ce décès qui semble résulter de violences policières injustifiées. Les témoins de la scène contestent également la version policière, affirmant que l’épicier n’avait pas appelé les policiers et qu’il aurait été « tabassé ». Cet événement met en lumière la nécessité de revoir les méthodes d’intervention et de réguler l’utilisation des armes par certains policiers.
Source : RCI