Frédéric Roselmac maintient son innocence
Frédéric Roselmac a débuté son témoignage en clamant son innocence. Malgré les injonctions des victimes, il persiste à nier les accusations portées contre lui. Le président de la cour d’assises décide alors de l’interroger sur les zones d’ombres et les incohérences dans cette affaire.
L’accusé accuse son ex-compagne
Le premier point de clarification concerne les recherches sur internet effectuées par Frédéric Roselmac la veille de sa convocation à la police. L’expert informatique a découvert qu’il avait consulté des pages sur les abus sexuels sur mineur. L’accusé nie être l’auteur de ces recherches et accuse son ex-compagne. Il affirme avoir simplement voulu vérifier la signification d’un sigle inscrit sur sa convocation à la police. Le président lui rappelle alors que des meurtriers ont déjà effectué des recherches sur la manière de camoufler un cadavre.
Frédéric Roselmac rappelle également qu’il n’était pas le seul à utiliser l’outil informatique, pointant ainsi du doigt d’autres personnes susceptibles d’avoir effectué ces recherches compromettantes.
Les changements de versions de l’accusé
Le président interroge ensuite Frédéric Roselmac sur les différents changements de versions qu’il a donnés lors de sa garde à vue et de l’instruction. L’accusé répond de manière polie et argumente chacune de ses réponses. Il nie avoir intentionnellement téléchargé des contenus pédopornographiques et affirme que ces fichiers ont été supprimés.
L’accusé pris dans la théorie du complot
L’accusé est ensuite interrogé sur l’hypothèse d’un complot orchestré par les victimes. Frédéric Roselmac nie avoir jamais parlé de complot, mais le président lui rappelle qu’il a déjà évoqué cette théorie lors de sa garde à vue. Une déclaration de la Conseillère Principale d’Orientation confirme également l’utilisation de ce terme par l’accusé. Frédéric Roselmac regrette de ne pas avoir été confronté plus tôt aux dires de cette femme qu’il conteste.
Une attitude insupportable pour les victimes
L’accusé est interrogé sur l’utilisation d’une expression sexuelle et vulgaire. Il explique qu’il l’a utilisée dans le cadre d’un jeu avec ses élèves et qu’il ne connaissait pas sa signification à l’époque. Frédéric Roselmac estime que les accusations portées contre lui sont liées à son train de vie et à sa voiture.
Il se montre arrogant et critique le travail des policiers, affirmant qu’ils n’ont pas cherché à prouver son alibi le jour du viol. La plaignante, irritée par ses dénégations, quitte la salle d’audience pour se calmer. L’accusé a réponse à tout, mais l’avocate générale lui demande de baisser d’un ton lorsqu’il s’énerve face à l’avocate des parties civiles.
Les avocats des victimes confrontent l’accusé à leurs éléments d’enquête et aux témoignages, le poussant dans ses retranchements. Frédéric Roselmac peine à répondre et est déjà soumis à un autre questionnement.
Un accusé poussé à bout
Frédéric Roselmac semble avoir perdu en crédibilité face aux jurés. Son avocat s’excuse de ne pas avoir été à la hauteur et évoque une preuve qui aurait pu mettre fin aux poursuites judiciaires. Il s’agit de la convocation pour un examen blanc qui se déroulait le même jour que le viol. La défense aura la parole en dernier avant que la Cour d’assises ne rende son verdict.
Source : RCI