La semaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants en France

Du 16 au 20 octobre, les services de l’Etat organisent la 2e édition de la semaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants en France. Cette initiative vise à mettre en lumière et valoriser les actions des acteurs qui travaillent aux côtés des services de l’Etat. Tout au long de cette semaine, plusieurs événements sont prévus.

Un atelier de santé sexuelle pour les professionnels

Un atelier de santé sexuelle a été organisé hier après-midi par l’association Ikambéré et le mouvement du nid, au Squash hôtel à Fort-de-France. Une trentaine de professionnels ont participé à cette formation, qui a suscité un grand intérêt. Selon Fatem-Zarah Bénnis, directrice adjointe de l’association Ikambéré, les professionnels manquent d’outils et de retour d’expérience en matière de santé sexuelle.

Outiller les professionnels et échanger avec eux

L’objectif de cette formation est d’outiller les professionnels et de leur permettre d’aborder plus facilement les questions autour des droits et de la santé sexuelle. Il s’agit de les accompagner dans leur pratique et de les sensibiliser au dépistage des maladies sexuellement transmissibles.

Une santé sexuelle épanouie et saine pour les femmes

La formation a également été l’occasion de mettre en avant l’importance d’une santé sexuelle épanouie et saine pour les femmes. Rose Bonheur, membre de l’association Culture Egalité, souligne qu’il est essentiel de fournir aux femmes les connaissances et les informations nécessaires pour qu’elles puissent avoir une santé sexuelle épanouie et saine.

L’outil « réponses pour elles »

L’association Ikambéré a présenté lors de cet atelier son outil « réponses pour elles », qui vise à améliorer la prise en charge en santé sexuelle des femmes migrantes d’Afrique subsaharienne. Les femmes sont formées à l’utilisation de cet outil afin qu’elles puissent à leur tour organiser des groupes de parole.

Faire comprendre les dangers des pratiques sexuelles et responsabiliser les femmes

La mission principale de ces groupes de parole est d’amener les femmes à comprendre la dangerosité de certaines pratiques sexuelles, telles que l’introduction d’un corps étranger dans le vagin. Il est également important que ces femmes deviennent actrices de leur propre santé et comprennent que certains produits utilisés peuvent nuire à leur santé.

Remise en question des pratiques culturelles

Cette formation a également permis de remettre en question certaines pratiques culturelles. Gisèle Derigent, déléguée territoriale à l’égalité femmes/hommes à la CTM, souligne l’importance de ne pas juger et de prendre conscience de nos propres constructions culturelles. Il est essentiel d’évoluer et d’être correctement informé.

Source : RCI