Des plaintes déposées contre un tatoueur de Fort-de-France

Après de nombreuses dénonciations sur la page Instagram « Balance Ton Porc », un tatoueur de 39 ans fait l’objet de plusieurs plaintes déposées auprès du parquet de Fort-de-France. La justice est maintenant chargée d’examiner ces accusations graves.

La procureure de la République de Fort-de-France, Clarisse Taron, a affirmé que le parquet était actif dans cette affaire. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées, et d’autres femmes se disant victimes ont déposé de nouvelles plaintes ce matin. La procureure a qualifié les faits de « tout à fait graves » et a assuré que des investigations seraient menées.

Une quinzaine de plaintes déposées

Sur les réseaux sociaux, près d’une cinquantaine de témoignages ont été recueillis, parmi lesquels une quinzaine de plaintes ont été déposées. Parmi ces plaintes, l’une d’entre elles concerne des faits très récents.

Une condamnation antérieure

Le tatoueur de 39 ans, propriétaire du salon Royal Tattoo à Fort-de-France, a déjà été condamné pour des faits similaires par le passé. Le parquet a précisé que cette condamnation remonte à la fin de l’année 2021 et incluait un sursis probatoire. Une des obligations imposées était que le tatoueur ne travaille pas seul. Les enquêteurs avaient vérifié en début d’année 2022 que le suspect respectait cette interdiction.

Cependant, au vu des nouveaux faits dénoncés, il semblerait que le tatoueur n’ait pas toujours respecté cette obligation, selon Clarisse Taron.

Les réseaux sociaux comme outil utile

Malgré une certaine prudence envers les réseaux sociaux, la procureure a souligné leur utilité dans cette affaire. Elle a commenté que ces faits pourraient être l’occasion de constater un effet positif des réseaux sociaux, en aidant les victimes à se signaler et en permettant à la justice d’avancer plus efficacement.

Cependant, Clarisse Taron a également rappelé que le temps des réseaux sociaux n’est pas le temps de la justice. Elle a souligné que les personnes critiquées sur les réseaux sociaux ne sont pas automatiquement coupables à ses yeux. Une enquête longue et complexe sera menée, et pour l’instant, le tatoueur est présumé innocent pour les faits qui lui sont reprochés.

Source : RCI