Disparition de Pierre Trégou : les recherches s’intensifient
Depuis vendredi après-midi, Pierre Trégou est porté disparu sur le sentier Prêcheur / Grand-Rivière. Pour tenter de le retrouver, d’importants moyens ont été engagés pendant 5 jours. Chaque jour, une cinquantaine de gendarmes, accompagnés du 33ème RIMa, de chasseurs, de randonneurs et de guides de randonnée, ont parcouru le sentier en question. Des hélicoptères, des maîtres-chiens, des drones et même l’escadron de gendarmerie mobile ont été mobilisés. Malheureusement, toutes ces recherches n’ont pas encore abouti, comme l’a précisé le général William Vaquette, commandant de la gendarmerie de Martinique.
Le dispositif de recherches allégé
Face à l’amenuisement de l’espoir de retrouver Pierre Trégou vivant, le général Vaquette a annoncé que le dispositif de recherches serait désormais allégé. En effet, il n’est plus possible d’engager autant de moyens, car d’autres missions de sécurité sont en cours sur l’île. Malgré cela, une patrouille sera encore envoyée pendant deux jours. Cependant, il faut désormais craindre de ne pas le retrouver vivant.
Les dangers de la randonnée en Martinique
La disparition de Pierre Trégou soulève une fois de plus la question de la sécurité lors des randonnées en Martinique. Selon le général Vaquette, les nombreux visiteurs qui pourraient affluer suite au classement de la montagne Pelée et des Pitons du Nord à l’Unesco doivent prendre conscience des dangers de se rendre en forêt sans préparation. Il rappelle notamment que la randonnée entre Grand-Rivière et Anse Couleuvre est particulièrement difficile, avec ses 17 km et son dénivelé de 800 mètres, dans une zone de forêt tropicale.
Conseils pour une randonnée en toute sécurité
Le général Vaquette insiste sur quelques mesures de prudence à prendre avant de partir en randonnée. Il est essentiel de ne jamais partir seul et de toujours informer ses proches, l’hôtel ou l’office de tourisme de l’itinéraire emprunté. De plus, il est recommandé de porter des chaussures de randonnée plutôt que des tongs, d’avoir un fonds de sac comprenant un téléphone chargé, de l’eau, un encas, de l’anti-moustique, un sifflet et une lampe. Il est également primordial de rester sur les circuits balisés et, en cas de perte, d’appeler le 17 afin d’être immédiatement localisé par la gendarmerie.
Le général Vaquette précise que ce système, déjà utilisé en métropole, a permis d’envoyer des secours aux randonneurs perdus et a fait ses preuves.
Source : RCI