Exposition « Popot kannaval » au centre culturel du Lamentin
Jusqu’au 19 février, le centre culturel du bourg du Lamentin accueille l’exposition « Popot kannaval ». Cette exposition met en scène 250 poupées Barbie relookées par l’artiste Tich, une grande collectionneuse de poupées. Les tenues et les installations reproduisent des scènes typiques du carnaval martiniquais.
Le travail minutieux de Tich
Le travail de l’artiste Tich surprend par sa minutie et son sens du détail. Couturière de formation, elle explique comment elle fabrique les costumes de ses poupées. Elle utilise notamment ses chutes de tissus, mais elle achète également certains tissus spécialement pour l’exposition. Tich reproduit ainsi tous les personnages du carnaval martiniquais à l’aide de ses poupées.
Des personnages emblématiques
Parmi les poupées exposées, on retrouve le couple de mariés avec la jolie robe blanche, l’ombrelle, la couronne et le bouquet de fleurs. À côté, le mari porte son costume. Le diable rouge, emblématique du Mardi gras, est également présent avec ses cornes majestueuses. La pleureuse vêtue de noir et blanc représente le dernier jour du carnaval, où elle pleure la fin de Vaval. D’autres personnages, tels que Lumina Sophie pour le dimanche gras, se mêlent au vidé des poupées.
Une collection impressionnante
Outre les costumes, la collection de figurines de Tich impressionne. Elle a commencé à acheter des poupées il y a environ deux ans, principalement des poupées d’occasion sur internet. Certaines lui ont été offertes pour son anniversaire, d’autres ont été ramenées des États-Unis par une connaissance. Tich souligne l’évolution des Barbie au fil du temps, passant de blondes aux yeux bleus à des poupées noires, aux cheveux frisés, ondulés et de différentes couleurs de peau. Elles ont également des visages et des morphologies variés.
Des poupées carnavalesques qui font rêver
L’exposition « Popot kannaval » présente donc des poupées carnavalesques et leurs bwadjaks qui remplissent la salle du centre culturel du Lamentin. Tich, ambitieuse, rêve déjà d’une seconde édition de cette exposition dans un espace encore plus grand.
Source : RCI